Quatre Légendes
sur Qin - la légende au format (728 Ko)
Contient : et de (20)(...) Ce dernier est médecin ici à Nao et, même si sa clientèle est essentiellement composée de petits artisanset depauvres gens, il ne manque de rien. Pourtant, même les gens qu'il soigne semblent avoir un peu peur de lui, sans doute à cause de son visage marqué. (...)
[Nom de famille] + anyì = confortable/aisé), un des fonctionnaires mineurs qui travaille au palais du gouverneur ; ce n'est pas le personnage lui-même, ou son fils, d'un âge voisin du sien, qui rendent la jeune fille heureuse, mais le fait que Zhàn Shì l'autorise à préparer elle-même les petites pilules à base de d'huile de pignon, de pousses de bambouet decertains limons déposés par le Fleuve Jaune que le médecin prescrit à son patient. Une année s'est écoulée et l'été est revenu. (...)
Yuè Hua a juste attendu qu'il sorte, marquant la direction qu'il empruntait, puis elle s'est saisie de sa capeet deson chapeau de paille, s'est précipitée dans la cuisine pour mettre des galettes de blé et des filets de poisson séché dans un sac ; alors qu'elle s'apprêtait à prendre le même chemin que son maître, mue par un sentiment instinctif, elle se saisit d'un bâton de saule effilé accroché au-dessus de la porte. (...)
» Sur ce, Zhàn Shì enchaîne sur une série de questions, forçant Yuè Hua à se rappeler le moindre détail de la rencontre de l'après-midi puis se lançant sur une description détaillée des créatureset deleurs pouvoirs qui occupe toute la soirée. Le lendemain matin, suivi de son apprentie, Zhàn Shì prit le chemin de l'école de Main Gauche, shifu réputé de Nao, connu pour former nombre des jeunes gens destinés à rejoindre la milice de la ville. (...)
Yii avait un caractère et un comportement bien différent de Yuè Hua, réservée sans être timide, enjouée sans être exubérante, mais elle n'était pas intéressée autrement qu'intellectuellement par les arts martiaux ou les phénomènes bizarres, passant le plus claire de son temps à prendre soin de son pèreet deson frère Tong. En cela, elle jouait le rôle parfait qu'on imaginait à une fille bien éduquée et à une future épouse, même si Tong, à l'inverse de son père, ne traitait sa soeur que par le mépris. (...)
Yii non plus n'avait jamais connu sa mère et, bien qu'elle ait été recueillie par Main Gauche depuis beaucoup plus longtemps que Yuè Hua par Zhàn Shì , elle aussi idéalisait ce que cette dernière avait bien pu être, et il leur arrivait de passer ensemble des heures à parler de ce sujet. Complétant ces cours d'escrimeet deboxe à l'école de Main Gauche, Yuè Hua recevait un enseignement beaucoup plus spécialisé de la part de Zhàn Shì : théologie, histoire et leçons sur les différentes créatures qu'un exorciste peut être amené à confronter et les moyens de leur faire quitter la terre des hommes alternaient avec des séances de méditationet decontrôle de son corps. Et, peu à peu, Yuè Hua prit la route de son destin... Zhái Lí Wei ??? ([Nom de famille] Roseau Sauvage) Rêves et réalité Assis sur une natte près de l'âtre, l'enfant écoutait attentif son grand-père, les yeux brillants et la bouche entrouverte : « ... Alors Chien Fou, les yeux injectés de sang, se jeta une nouvelle fois sur Danseur Immobile, brandissant son épée de bronze. (...)
Puis, quand tous deux se sentent prêts, ils commencent à pratiquer : tandis que l'un tente de toucher l'autre avec des coups de pied et des coups de poing, son adversaire se contente d'esquiver, puis enchaîne sur des prises simples. Le vieux marchand se contente d'observeret dejeter une remarque de temps à autre. Quand l'entraînement s'arrête, les deux garçons se saluent puis s'inclinent en direction de leur maître. (...)
Au début de la cérémonie, le corps, revêtu d'un chang pao de soie, le seul qu'ait possédé le vieil homme dans un si coûteux matériau, a été placé révérencieusement dans un cercueil de pin, puis ce dernier a été porté au cimetière et mis en terre aux côtés de ceux de son épouse, morte il y a bientôt vingt ans,et desa première bru, morte à la naissance de son fils il y a quatorze années. L'ancien du village, emmitouflé dans une grande cape de laine, a procédé aux prières d'usage, et personne n'a semblé douter que le séjour de l'âme du défunt ne passerait guère de temps dans le Feng Du. (...)
bonne étoile), et sa femme Xiao Hua (?? petite fleur), avaient tous deux déjà pris leur repas du matin et s'occupaient de Kaiet deleur nouveau-né, une enfant nommée Yàn (? hirondelle). Sa mère et sa soeur Jì Lù (? ? biche silencieuse) étaient en train de sortir leurs métiers, et bientôt elles seraient prêtes à reprendre le tissage des couvertures de coton que son père Xiá Qín (? (...)
Autour de lui, les bruits de la vie nocturne de la ville sont comme assourdis. D'une taverne un peu plus loin, montent des échos de chansons paillardeset derires gras, et un peu de lumière filtre dans la rue. Dans l'entrée de la ruelle sombre en face de la taverne, deux ombres se dessinent de temps en temps. (...)
Assez vite, Yú comprend que certains sont issus de classes sociales plus aisées que lui - Tong, le chef du groupe, par exemple, est le fils de Main Gauche, le shifu de l'école d'arts martiaux à la sortie de Nao - tandis que les autres viennent des plus mauvais quartier de la ville. Leurs points communs sont d'être jeunes, avides de boissons, de jeuxet deprostituées, et ceux qui n'ont pas vraiment d'argent savent au moins profiter des largesses des autres. (...)
Yú sait que Yin Zhànshì est médecin, il l'a déjà vu dans le quartier où il habite, mais son visage, marqué marqués par des cicatrices de coupset debrûlures, et sa démarche assurée, montrent l'un et l'autre qu'il s'agit d'un homme à ne pas prendre à la légère. (...)
Les inconnus se mettent à courir et, avant qu'il n'ait le temps de se hisser complètement sur un toit, plusieurs d'entre eux l'attrapent par les jambes et le ramènent brutalement au niveau de la ruelle. Un échange de coups de piedet depoing s'ensuivent, mais Yú est en face de trop d'adversaires, et bientôt il se retrouve au sol, tout juste conscient. (...)
Wei continue sur tout le chemin d'essayer de le convaincre de ses propos mais Yú se contente de sourireet deblaguer, tournant en ridicule certaines des assertions de son compagnon. Pourtant, ce dernier ne s'énerve pas. (...)
Quand il arrive devant les gardes, il s'incline précautionneusement, veillant à ne pas renverser le plateauet desa voix fluette : « Oncle, j'apporte le repas de mon père, maître Féng An Yi. » Les deux gardes, appuyés sur leurs lances, se regardent et leurs yeux échangent le sourire que leurs bouches n'esquissent pas. (...)
S'approchant, il commence par lui examiner les yeux longuement, puis lui demande de tirer la langue qu'il examine tout aussi attentivement. Puis il lui demande de retirer ses vêtementset des'allonger, avant de l'ausculteret depalper ses bras, sa poitrine et ses cuisses. Pour finir, il colle son oreille contre la poitrine de Qiwàng et reste sans bouger pendant une minute. Lorsqu'il se redresse, il intime l'ordre au garçon de se leveret desauter sur place. Après avoir jeté un regard à son père, Qiwàng s'exécute sans comprendre mais faisant confiance au médecin. (...)
Pendant deux ou trois minutes, l'adolescent saute ; peu à peu, son souffle devient plus court et ses muscles commencent à fatiguer, au point qu'il chancelle un peu en retombant. Finalement, Yin Zhàn Shì lui fait signe d'arrêteret dese rallonger. Qiwàng obéit immédiatement avec soulagement, aspirant l'air à grande goulée. Le médecin se penche à nouveau sur sa poitrine. (...)Nouvelles décrivant les backgrounds de 4 personnages-joueurs en vue d'une campagne utilisant le scénario du LdB. Yuè Hua ?? (Fleur de Lune) Renaissance Flotter dans un lac noir... Le coeur qui cogne et, à chaque battement, une douleur sourde fait exploser les pensées... Une lueur s'approche, et la terreur qui enfle... Fuite éperdue, mais la lumière gagne du terrain... Elle est là, juste derrière, et il ne reste d'autres choix que de lui faire face ; alors, se retourner, et... La jeune fille se réveille ...